Fersen...sation !
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- -- Pauline --
- -- Tournai les violons --
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- -- Pauline --
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La newsletter de Tôt Ou Tard a écrit :A lÂ’automne prochain, Thomas Fersen sortira un nouvel album et débutera une nouvelle tournée en France. Voici déjà les dates de cette tournée !
9 novembre 05 : Nancy (54), salle Poirel
10 novembre 05 : Strasbourg (67), Palais des Fêtes
17 novembre 05 : Brest (29), Salle Alizé
18 novembre 05 : Rennes (35), la Cité
23 novembre 05 : Arras (62), Casino
24 novembre 05 : Lille (59) Aéronef
25 novembre 05 : Bruxelles (Belgique), Ancienne Belgique
29 novembre au 3 décembre 05 : Paris (75), Bataclan
08 décembre 05 : Clermont Ferrand (63), Coopérative de Mai
09 décembre 05 : Lyon (69), Transbordeur
16 décembre 05 : Bordeaux (33), Médoquine
16 février 06 : Nantes (44), la Carrière
9 mars 06 : Le Mans (72), Palais des Congrès
10 mars 06 : Tours (37), le Vinci
11 mars 06 : Angers (49), Salle Jean Carmet
16 mars 06 : Toulouse (31), Zénith
23 mars 06 : Montpellier (34), Zénith
24 mars 06 : Avignon (84), Salle de Montfavet
25 mars 06 : Marseille (13), Docks des Suds
29 mars 06 : Dijon (21), Zénith
31 mars 06 : Grenoble (38), Summum
12 avril 06 : Limoges (87), Grand Théâtre
Location : fnac – virgin – www.asterios.fr
et points de vente habituels
Bruxelles ! Bruxelles !!!
(et puis Lille aussi, mais deux jours de suite, ça va faire beaucoup... surtout niveau financier, vu le prix des billets... )
Le ciel est tout troué de nos coeurs éclatés
La mer est retournée sur les terres enivrées
Nos corps s'entrechoquent dans des électrochocs
Quand crissent sous nos pieds les neiges écartelées
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- Lip ... pour les hommes
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En cherchant on the web les "oeuvres" d'une copine graphiste, je suis tombée, un peu par hasard, sur cette série d'illustrations de la chanson Dugenou de Fersen ! C'est marrant et plutôt bien fait donc voilà !
Il y en a 8 au total ! Si vous voulez les voir, c'est par là
Biz'
Styx
Il y en a 8 au total ! Si vous voulez les voir, c'est par là
Biz'
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Ce jour-là , j'étais Hallyday mélancolique,
Ce jour-là , Voulzy twisteur philosophique,
Ce jour-là , Boy George, sainte vierge apocalyptique,
Ce jour-là , John Wayne sur son dada mécanique...
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- En bénabarboteuse...
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- Enregistré le : 02 mars 2003 13:25
- Localisation : Paname
"le pavillon des fous" nouvel album de Thomas Fersen sort le 10 octobre !
Modifié en dernier par Sabrina le 11 juin 2005 1:47, modifié 1 fois.
" je propose que Wouhou...ouais!!!...la même chose...c'est parti"
- -- Pauline --
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Je n'aime pas du tout cette affiche...
Elle me fait limite peur
J'espère que c'est pas la pochette de l'album sinon je ne suis pas sûre de l'acheter
Merci pour l'info quand même !
Elle me fait limite peur
J'espère que c'est pas la pochette de l'album sinon je ne suis pas sûre de l'acheter
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- craquinette
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Y a une nouvelle chanson de Thomas Fersen surle site de Tôt ou Tard... Ca change pas beaucoup, mais c'est quand même pas mal !
Moi j'étais chaud comme la braise
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
Dans un verre de Saint Emilion
Elle c'était un glaçon
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Merci Laetitia !Elaeudanla a écrit :Y a une nouvelle chanson de Thomas Fersen surle site de Tôt ou Tard... Ca change pas beaucoup, mais c'est quand même pas mal !
La chanson est sympa en effet, même si pas exceptionnelle...
Par contre, la nouvelle chanson de Jeanne Cherhal est aussi en écoute, et j'adore !
Très légère, un peu seventies, pas forcément passionnante niveau textes mais entraînante, un peu de fraîcheur quoi !
...
- françou
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craquinette a écrit :J'ai ma place pour le concert du 9 Décembre à Lyon
Vivement !!!!
Moi aussi j'ai ma place pour le même concert
Merci les lyonnais 8)
Sinon j'ai écouté aussi, elle est pas mal la chanson, mais je ne suis pas emballée, peut être faudrait il une autre écoute
Le ukulélé est à la guitare, ce que le string est au calecon
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Alors ce sera un album animal... Finis les crudités, la saucissonnaille, la poire et le fromage, Toto remonte la filière et revient au produit brut et vivant !
Moi j'étais chaud comme la braise
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Elaeudanla a écrit :Alors ce sera un album animal... Finis les crudités, la saucissonnaille, la poire et le fromage, Toto remonte la filière et revient au produit brut et vivant !
Et en voici la pochette :
...
- craquinette
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J'ai cherché un peu mais je ne l'ai pas vu .. alors je le mets là .. Voici un petit article sur le tout prochain album !
Edit : un Taratata où participera Thomas Fersen a été enregistré récemment. Il devrait passer début novembre !
Edit 2 : Sinon, si vous voulez , j'ai un article de " Témoignage chrétien " sur " Thomas fersen : L'insolence tranquille "
Edit : un Taratata où participera Thomas Fersen a été enregistré récemment. Il devrait passer début novembre !
Edit 2 : Sinon, si vous voulez , j'ai un article de " Témoignage chrétien " sur " Thomas fersen : L'insolence tranquille "
Maint'nant qu'j'ai fait le premier pas
T'as plus qu'à r'venir sur les tiens
Si tu t'jettes pas à l'eau, j'me noie
J'te menace pas, je te préviens
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- craquinette
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http://www.jowebzine.com/TEMPLATES/CD/fersen-182.phpLe nouvel album de Thomas Fersen poursuit sa quête du bestiaire parfait dans un album moins brillant, mais plus personnel et attachant que les précédents.
Il y a quelques années, un fan a créé un site sur Thomas Fersen (www.fersen.free.fr - non officiel) : il y a inclus une amusante rubrique intitulée "La ménagerie" où se trouvent listés, album après album, tous les animaux qui peuplent irrémédiablement les chansons du gros Thomas. Car c’est plus fort que lui. Il a bien essayé de tuer le cochon en orientant vers la bouffe sa Pièce montée des grands jours en 2003 (et en posant en pochette avec la tête du porc - mort, a priori - sur les genoux), mais non. Tel un Jean de La Fontaine des temps modernes (la morale moralisatrice en moins), Thomas Fersen n’arrive pas à se séparer du bestiaire qui lui colle à la peau et se renouvelle au fil des chansons. Il paraît que ça l’agace. Pas nous. Et au Pavillon (de chasse) des fous, on a capturé oiseau, caille, chienne, chat, papillons, iguanodon, insectes, calamar, serpent, python, dragon, chatte, crabe, chien, gale, ch’val, vautours, souris, chèvre, poulet, mouches, huître et scarabée. Une belle collection, encore ! (et me dis pas merci surtout, le gars du site… j’ai fait ton boulot !).
Mais l’animal dont il est question derrière tout ça, c’est le plus bizarre de tous. Le plus dangereux, le plus attendrissant, le plus imprévisible. L’homme. L’homme et sa folie, avérée, médicale, présente, passée, à venir : tous les hommes vivent dans l’angoisse de cette folie qui leur pend au nez. Tous, sauf les rêveurs et les poètes qui savent la faire fructifier pour la montrer au monde sous son meilleur jour. Trenet, le fou chantant, a désigné Higelin pour héritier. Preuve qu’il ne connaissait pas Fersen. La façon incomparable qu’il a de faire sonner les mots - même les plus incongrus - entre eux. La façon totalement débridée qu’il a d’aborder les thèmes et d’y introduire de tout petits ingrédients qui touchent juste, précis, dans le mille. Et toujours avec un air de pas y toucher, un sens de la nuance, une malice et une intelligence… Ah, Thomas Fersen, quel beau porte-parole pour les fous de tous poils !
Dans un climat musical plus brut (guitare-basse-batterie-harmonica-orgue), loin des splendides enluminures Racaille des albums Le jour du poisson et 4, Thomas Fersen se montre plus sombre qu’à l’habitude. Car si la folie est parfois drôle, parfois belle, elle est aussi cruelle, angoissante et souvent fatale. La galerie en onze tableaux qui défile sous nos oreilles est édifiante : géant baveux, pervers, simplet, contemplatif, niais, sadique, illuminé, aliénée… tous ces hommes et ces femmes ont le tournis, perdent pied, s’étalent, se relèvent, lamentables et touchants à la fois. Thomas Fersen nous les présente de façon magistrale, expert dans l’art de suggérer sans se moquer jamais. Un disque moins brillant que ceux cités plus haut mais peut être plus personnel, plus profondément humain et qui devrait donner quelque chose d’exceptionnel en concert . Car Fersen et scène, ça rime pas pour rien, croyez moi !
Roland Caduf
© Jowebzine.com - Octobre 2005
Num héros vert ou héros de charme, ça dépend du T shirt
Tcqvépêrcv
"Is it that hard to make us look cool?" Jeff Bebe
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- craquinette
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craquinette a écrit :a yé, il a rejoint ma discothèque et ça m'a l'air d'être ( à la première écoute ) un très bon cru !!!
PAreil ! Je suis allé l'acheter entre midi et deux... par contre j'ai pas trouvé l'édition digipack !
Je n'ai pas encore tout écouté, mais pour le moment j'aime beaucoup mon iguanodon et mon macabre !!
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- Alain Bator
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A la 2ème écoute, le vrai coup de foudre !
C'est souvent comme ça à chaque nouvel album du monsieur, faut le temps de pouvoir bien goûter aux textes, à la musique, apprécier dans la tranquillité.
Rien à voir avec l'album précédent à mes petites oreilles, beaucoup plus épuré, moins d'instruments, ce qui amène un univers plus calme, plus planant, mais toujours aussi particulier et envoûtant !
Moins de cordes, plus de guitare, plus axé sur la voix aussi.
Et ce thème de la folie qui s'immisce partout... un vrai délice !
Mon Macabre, Pégase, Je n'ai pas la gale, La Chapelle de la Joie, Cosmos...
C'est souvent comme ça à chaque nouvel album du monsieur, faut le temps de pouvoir bien goûter aux textes, à la musique, apprécier dans la tranquillité.
Rien à voir avec l'album précédent à mes petites oreilles, beaucoup plus épuré, moins d'instruments, ce qui amène un univers plus calme, plus planant, mais toujours aussi particulier et envoûtant !
Moins de cordes, plus de guitare, plus axé sur la voix aussi.
Et ce thème de la folie qui s'immisce partout... un vrai délice !
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- Laurette
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Trooooop fort le clip de Hyacinthe !!
Pour le voir, cliquer ici et transmettre deux adresses mail de personnes que vous pensez aussi intéressées (merci Tôt ou Tard et Lucie pour m'avoir inscrite dans ta liste !)
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- Contrebasse, vents et marées
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Y'a plus direct...
Moi j'adore l'univers de Sfar (ça vous le saviez pas encore... ) qui a réalisé le clip avec Kerascoët (2 jeunes auteurs de bédé).
Le dessin du clip me plait beaucoup, mais la chanson en fait j'ai du mal... j'aime pas trop ça me fait trop penser à Bambi de l'album précédent qui lui était un gentil demeuré, alors que Hyacinthe est un demeuré bête et méchant... c'est trop caricatural...
Le clip est entre le gore et le drôle et finalement j'accroche pas trop...
Moi j'adore l'univers de Sfar (ça vous le saviez pas encore... ) qui a réalisé le clip avec Kerascoët (2 jeunes auteurs de bédé).
Le dessin du clip me plait beaucoup, mais la chanson en fait j'ai du mal... j'aime pas trop ça me fait trop penser à Bambi de l'album précédent qui lui était un gentil demeuré, alors que Hyacinthe est un demeuré bête et méchant... c'est trop caricatural...
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Oui, effectivement ! Mais dans ce cas on biaise un peu la démarche commerciale de tôt ou tard...Fraggle a écrit :Y'a plus direct...
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Le chanteur Thomas Fersen vole au-dessus d'un nid de coucou
LE MONDE 23/10/2005
Un Âœil en trompe l'oeil. Sur le recto de la pochette de son sixième album studio, Le Pavillon des fous, Thomas Fersen semble arborer le faux cil d'Alex, le personnage interprété par Malcolm McDowell dans Orange mécanique, de Stanley Kubrick. Le verso révèle le subterfuge : l'accessoire a été peint sur la paupière fermée. L'idée émane de Jean-Baptiste Mondino, concepteur des visuels du chanteur parisien depuis Les Ronds de carotte en 1995.
Le regard est inquiétant, le titre l'est autant : Le Pavillon des fous. On songe à Vol au-dessus d'un nid de coucou, de Milos Forman. En onze croquis, Fersen, fabuliste et portraitiste sans concurrent dans la chanson française, explore l'aliénation et la violence sociale. Sa galerie de cinglés est aussi pathétique que glaçante : Hyacinthe, l'étrangleur de l'immeuble, Maudie, la soeur folle qui se prend pour la reine d'Angleterre (voix de Catherine Ringer, des Rita Mitsouko), l'ogresse de Je n'ai pas la gale . Et pire, L'Iguanodon , un pervers (inspiré par Le Roi des aulnes de Michel Tournier) qui hante la rue Houdon, artère chaude de Pigalle : "Comme on dit sur le trottoir/ Comme on dit dans le jargon/ On va sacrifier ce soir/ Une fille au dragon." Dans un contraste irréel, une chorale enfantine relaie les mots pour l'envol final.
D'AUTRES CORRESPONDANCES
Thomas Fersen renouvelle son inspiration dans la noirceur, le morbide, parfois le sordide  exprimés en rimes riches et finesses poétiques. L'époque s'y prête. Autrefois, le chanteur pouvait broyer des idées noires, mais il s'en tirait toujours par une pirouette.
On est loin aujourd'hui de Pièce montée des grands jours (2002), précédent opus consacré aux plaisirs de la chère (et de la chair), exhalaisons incluses. Douce ou furieuse, la folie rôde et la normalité est factice. Les personnages sont des épigones de Monsieur (1999), classique fersenien : l'évocation par son domestique d'un tueur en série chic, que son voisinage trouve "sympathique".
"Mon imagination a longtemps été un handicap, car je n'avais pas les pieds sur terre, observe Fersen dans son appartement parisien. Par une inversion bénigne, c'est devenu un avantage. Il y a aussi une lucidité aiguë : je vois des choses que personne ne voit, et je ne vois pas ce que tout le monde voit." Cet imaginaire se ravitaille aussi au café du coin et dans la littérature. "J'ai trouvé le titre, Le Pavillon des fous, dans Moravagine, de Blaise Cendrars, explique-t-il. C'est l'histoire de l'héritier d'un trône d'un pays balte qui en est écarté. Il se retrouve dans un pavillon en Suisse avec d'autres rejetons royaux et des personnages comme on en rencontre chez Francis Scott Fitzgerald. De la fin du XIXe siècle à la première guerre mondiale, il y avait une industrie de l'asile, luxueuse, pour les aristocrates et les grosses fortunes."
Fersen a trouvé d'autres correspondances entre son sujet et sa passion pour les auteurs américains. On peut rapprocher Maudie de la soeur de Tennessee Williams : "Elle collectionnait des petits animaux en verre . La Ménagerie de verre vient de là . Je mêle ces lectures à des expériences personnelles. Ma famille habitait dans un immeuble du 20e arrondissement. Des logements sociaux étaient attribués aux familles qui avaient un handicapé mental. Il y avait un type qu'on appelait "Le Baveux". Mes soeurs étaient terrorisées à l'idée de le croiser dans l'escalier." Fersen se dit quelque peu "embarrassé" par la difficulté de son sujet et redoute les "questions pointues" : "J'ai déjà été confronté à la folie en jouant dans un asile à Blois, en 1996. J'ai aussi récemment rencontré des fous érotomanes et d'autres attirés par le métier que je fais. Quand on rencontre un vrai fou, on se rend compte qu'on ne l'est pas du tout soi-même. Mais la conscience archaïque existe en chacun de nous. Des pulsions peuvent se réveiller."
ET LES ANIMAUX ?
Le Pavillon des fous c rée le trouble parce que le chanteur ne se cache pas toujours derrière les masques de ses créatures. Dans deux chansons, il regarde même, à 42 ans, sa propre mort en face. Ballade dont l'euphorie mélodique et rythmique égaie les paroles  convoi funèbre et papillons noirs Â, Pégase s'empare du mythe grec. Mon macabre reprend le monologue de Hamlet : "Squelette, mon chéri/ Tu es logé, tu es nourri/ Squelette, tu es blanchi/ Oui, mais le lit n'est pas garni."
Et les animaux ? Depuis ses débuts, Fersen s'est fait remarquer pour l'étendue de son bestiaire anthropomorphiste. Il se réduit ici à une chienne à l'odeur nauséabonde, Zaza, énuclée et amputée d'une oreille, pour raconter "l'histoire d'un homme seul".
Schizophrène, la musique oscille entre un folk rustique comme un lit breton (le disque a été enregistré entre le Finistère et Paris) et une pop pianistique d'inspiration américaine  près de la platine du chanteur, un exemplaire de Sail Away, de Randy Newman, est resté à sa place depuis notre précédente visite, il y a plus de deux ans. Elle est toujours pensée en vue des concerts.
"J'ai retiré une trentaine d'instruments. Ce sera guitare, basse, batterie, piano, clavinette, accordéon et orgue Hammond. Ma sélection s'est faite autour de la folie des personnages, c'est un spectacle, pas un tour de chant. Les onze chansons du nouvel album seront jouées. Elles ont toutes le droit d'exister pendant deux ans." Malgré une baisse de régime sur la fin (Ma rêveuse et Cosmos), Thomas Fersen signe un disque à la hauteur de ses folles ambitions.
LE MONDE 23/10/2005
Un Âœil en trompe l'oeil. Sur le recto de la pochette de son sixième album studio, Le Pavillon des fous, Thomas Fersen semble arborer le faux cil d'Alex, le personnage interprété par Malcolm McDowell dans Orange mécanique, de Stanley Kubrick. Le verso révèle le subterfuge : l'accessoire a été peint sur la paupière fermée. L'idée émane de Jean-Baptiste Mondino, concepteur des visuels du chanteur parisien depuis Les Ronds de carotte en 1995.
Le regard est inquiétant, le titre l'est autant : Le Pavillon des fous. On songe à Vol au-dessus d'un nid de coucou, de Milos Forman. En onze croquis, Fersen, fabuliste et portraitiste sans concurrent dans la chanson française, explore l'aliénation et la violence sociale. Sa galerie de cinglés est aussi pathétique que glaçante : Hyacinthe, l'étrangleur de l'immeuble, Maudie, la soeur folle qui se prend pour la reine d'Angleterre (voix de Catherine Ringer, des Rita Mitsouko), l'ogresse de Je n'ai pas la gale . Et pire, L'Iguanodon , un pervers (inspiré par Le Roi des aulnes de Michel Tournier) qui hante la rue Houdon, artère chaude de Pigalle : "Comme on dit sur le trottoir/ Comme on dit dans le jargon/ On va sacrifier ce soir/ Une fille au dragon." Dans un contraste irréel, une chorale enfantine relaie les mots pour l'envol final.
D'AUTRES CORRESPONDANCES
Thomas Fersen renouvelle son inspiration dans la noirceur, le morbide, parfois le sordide  exprimés en rimes riches et finesses poétiques. L'époque s'y prête. Autrefois, le chanteur pouvait broyer des idées noires, mais il s'en tirait toujours par une pirouette.
On est loin aujourd'hui de Pièce montée des grands jours (2002), précédent opus consacré aux plaisirs de la chère (et de la chair), exhalaisons incluses. Douce ou furieuse, la folie rôde et la normalité est factice. Les personnages sont des épigones de Monsieur (1999), classique fersenien : l'évocation par son domestique d'un tueur en série chic, que son voisinage trouve "sympathique".
"Mon imagination a longtemps été un handicap, car je n'avais pas les pieds sur terre, observe Fersen dans son appartement parisien. Par une inversion bénigne, c'est devenu un avantage. Il y a aussi une lucidité aiguë : je vois des choses que personne ne voit, et je ne vois pas ce que tout le monde voit." Cet imaginaire se ravitaille aussi au café du coin et dans la littérature. "J'ai trouvé le titre, Le Pavillon des fous, dans Moravagine, de Blaise Cendrars, explique-t-il. C'est l'histoire de l'héritier d'un trône d'un pays balte qui en est écarté. Il se retrouve dans un pavillon en Suisse avec d'autres rejetons royaux et des personnages comme on en rencontre chez Francis Scott Fitzgerald. De la fin du XIXe siècle à la première guerre mondiale, il y avait une industrie de l'asile, luxueuse, pour les aristocrates et les grosses fortunes."
Fersen a trouvé d'autres correspondances entre son sujet et sa passion pour les auteurs américains. On peut rapprocher Maudie de la soeur de Tennessee Williams : "Elle collectionnait des petits animaux en verre . La Ménagerie de verre vient de là . Je mêle ces lectures à des expériences personnelles. Ma famille habitait dans un immeuble du 20e arrondissement. Des logements sociaux étaient attribués aux familles qui avaient un handicapé mental. Il y avait un type qu'on appelait "Le Baveux". Mes soeurs étaient terrorisées à l'idée de le croiser dans l'escalier." Fersen se dit quelque peu "embarrassé" par la difficulté de son sujet et redoute les "questions pointues" : "J'ai déjà été confronté à la folie en jouant dans un asile à Blois, en 1996. J'ai aussi récemment rencontré des fous érotomanes et d'autres attirés par le métier que je fais. Quand on rencontre un vrai fou, on se rend compte qu'on ne l'est pas du tout soi-même. Mais la conscience archaïque existe en chacun de nous. Des pulsions peuvent se réveiller."
ET LES ANIMAUX ?
Le Pavillon des fous c rée le trouble parce que le chanteur ne se cache pas toujours derrière les masques de ses créatures. Dans deux chansons, il regarde même, à 42 ans, sa propre mort en face. Ballade dont l'euphorie mélodique et rythmique égaie les paroles  convoi funèbre et papillons noirs Â, Pégase s'empare du mythe grec. Mon macabre reprend le monologue de Hamlet : "Squelette, mon chéri/ Tu es logé, tu es nourri/ Squelette, tu es blanchi/ Oui, mais le lit n'est pas garni."
Et les animaux ? Depuis ses débuts, Fersen s'est fait remarquer pour l'étendue de son bestiaire anthropomorphiste. Il se réduit ici à une chienne à l'odeur nauséabonde, Zaza, énuclée et amputée d'une oreille, pour raconter "l'histoire d'un homme seul".
Schizophrène, la musique oscille entre un folk rustique comme un lit breton (le disque a été enregistré entre le Finistère et Paris) et une pop pianistique d'inspiration américaine  près de la platine du chanteur, un exemplaire de Sail Away, de Randy Newman, est resté à sa place depuis notre précédente visite, il y a plus de deux ans. Elle est toujours pensée en vue des concerts.
"J'ai retiré une trentaine d'instruments. Ce sera guitare, basse, batterie, piano, clavinette, accordéon et orgue Hammond. Ma sélection s'est faite autour de la folie des personnages, c'est un spectacle, pas un tour de chant. Les onze chansons du nouvel album seront jouées. Elles ont toutes le droit d'exister pendant deux ans." Malgré une baisse de régime sur la fin (Ma rêveuse et Cosmos), Thomas Fersen signe un disque à la hauteur de ses folles ambitions.
Moi j'étais chaud comme la braise
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
Dans un verre de Saint Emilion
Elle c'était un glaçon
C'était comme verser du lait-fraise
Dans un verre de Saint Emilion
Après avoir bien écouté et digéré ce disque, je trouve le pavillon des fous bien dépouillé et sans fioriture, la musique limite tout détail superflu et colle parfaitement aux textes de Fersen. Encore un grand disque.
Modifié en dernier par Cédric le 27 oct. 2005 15:10, modifié 1 fois.
Up in the cut like gay niggas in butt.